Description

Dans quel monde grandiront les plus jeunes enfants ? Et les nombreux bébés qui vont naître bientôt ? Des contaminants chimiques sont retrouvés dans les coins les plus éloignés de la planète Terre. Ils n’y ont pas leur place, mais ils sont bien là. Les ingrédients de base des revêtements intérieurs des boîtes de conserve sont retrouvés dans les aliments. Dans le monde entier nous utilisons quelques tonnes de pesticides par minute. C’est une noble idée de vouloir produire assez de nourriture pour toute la population mondiale ; mais c’est effrayant d’apprendre que les résidus de pesticides nous rendent malades. Et on n’appelle pas les substances per- et polyfluoroalkylées « les produits éternels, the forever chemicals » sans bonnes raisons. Ils ne sont pas vraiment biodégradables. Pourquoi, alors, jeter la terre polluée le long de l’autoroute ? Que beaucoup de ces substances chimiques perturbent nos fonctions hormonales naturelles n’a été souligné que ces dernières années. De plus, comme si cela ne suffisait pas, ces substances semblent influencer nos capacités intellectuelles. Devenons-nous peut-être de plus en plus stupides ? Les contaminants chimiques sont des tueurs silencieux. Ils ne devraient pas être là ; ils ne devraient pas exister dans notre monde. Et pourtant, ce monde n’est pas perdu. Le philosophe centenaire, Edgar Morin, continue à espérer un changement favorable : … il existe en tout être humain en toute société humaine des vertus régénératrices à l’état dormant ou inhibé… Nous pouvons encore éviter l’effondrement complet de notre société à condition d’utiliser le pouvoir de l’action collective pour réaliser un changement de cap radical. La bonne voie est celle de l’honnêteté pour renforcer la confiance. La confiance est ancrée dans un cadre de coopération. Et grâce à la confiance et à la coopération la fraternité émergera. C’est grâce au tryptique confiance-coopération-fraternité que nous porterons attention à la justice intergénérationnelle et que nous créerons des opportunités pour les plus jeunes. Mais rappelons-nous que le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal ; mais par ceux qui observent la destruction sans rien y faire (Albert Einstein, 1879 – 1955).